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Choisir une balise EPIRB

Il existe actuellement une multitude de balises, et il n’est pas évident d’en choisir une. Elles ont des fonctionnalités différentes que je vais essayer de synthétiser ici.

La balise EPRIB

Une Radiobalise de Localisation des Sinistres ou EPIRB en anglais pour Emergency Position Indicating Radio Beacon est une balise dont le but est d’émettre un signal à son activation pour avertir les secours. Elles sont obligatoire depuis le 1er mai 2015 au delà des 60 miles d’un abri pour les bateaux battant pavillon Français.

Leur but est d’avertir les secours en transmettant le MMSI (pour Maritime Mobile Service Identity) du bateau programmé dans la balise au réseau de satellites Copas-Sarsat sur la fréquence de 406 MHz et aussi bien souvent sur la fréquence de 121.5 MHz correspondant aux stations terrestres qui sont l’ancienne ”norme”.

Il est intéressant d’avoir la rétro compatibilité 121.5 MHz, une station locale devrait réagir plus rapidement, pour le moment toutes celle que j’ai vu l’avait, même si le surnom de ces balises est “balise 406”.

Catégorie

Il existe deux catégories de balises, la différence réside dans la façon dont la balise est activée. 

La balise de catégorie I est équipée d’un largueur automatique qui largue la balise à une profondeur située entre 1.5 et 3m. Elle doit être activé automatiquement en cas de contact avec l’eau. Elle peut aussi être activée manuellement ou via le contact avec l’eau si elle est retirée de son largueur.

La balise de catégorie II doit être manuellement retirée de son support. Certaines s’activent automatiquement au contact de l’eau si celle-ci est hors de son support. D’autres doivent être activée manuellement.

Il y a donc en fait deux types de balises de catégorie II, celles qui s’activent automatiquement et les manuelles.

Durée de vie et changement de la batterie

Vérifiez la durée de vie de la batterie, et le fait qu’elle soit changeable par l’utilisateur, et au passage le prix de la batterie avant de faire votre achat. En effet un changement de batterie si celle ci doit être fait en centre agrée est cher.

GPS / GNSS

Les balises les plus anciennes (et aussi les moins chère) ne possèdent pas de GPS, ce qui est problématique. Les secours ne disposent pas de la position exacte du bateau lors de l’avarie mais d’une zone assez vaste pour effectuer leurs recherches. Il est a mon avis indispensable d’avoir une balise équipée d’un GPS.

Autonomie

Elle peut varier fortement, de 48 à 96 h selon les fabricants, bien évidement cela dépend du programme du bateau, si le programme est côtier ou semi-hauturier, 48h est amplement suffisant. Il en est tout autre pour un programme hauturier, ou situé dans des zones peut accessibles comme l’Arctique ou l’Antarctique.

AIS

Depuis février 2018, l’Agence Nationale des Fréquences autorise les balises émettant un signal AIS lors de l’activation. Ainsi tous les bateaux situés dans la zone d’émission de la balise et équipés d’un AIS reçoivent l’alerte. A ce jour il n’existe que deux balise ayant l’AIS, la McMurdo SmartFind G8 AIS et la Kannad SafePro AIS qui sont identiques. Les deux marques étant la propriété de McMurdo Group. Malheureusement elles sont aussi très chères, il faut compter 900€ pour la version manuelle.

Conclusion

Les tarifs varient du simple au triple selon les raffinement de la balise. A mon avis en 2018 il faut au minimum une balise équipée de GPS et si possible automatique.

Les tarifs varient du simple au triple environ selon les raffinement de la balise. A mon avis en 2018 il faut au minimum une balise équipée de GPS et si possible automatique.

Quelques modèles :

  • ACR GlobalFix V4 cat I : avec largueur, automatique, GPS, 48h, batterie 10 ans remplaçable par l’utilisateur — tarif 570€ environ

  • ACR GlobalFix V4 cat II : la même sans largueur — tarif 450€ environ

  • Ocean Signal E100G : automatique, GPS, 96h, batterie 10 ans remplaçable par l’utilisateur — tarif 570€ environ